Au quotidien, si de plus en plus les paramédicaux prescrivent des examens radiologiques dans le cadre de protocoles de coopération médicale, il est également possible de ne pas systématiser les prises en charge, surtout en l’absence de plus-value. L’exploration par imagerie des traumatismes de la cheville et du genou n’est pas systématique. Dans le but d’éviter une exposition radiologique à tous les patients, et de limiter les coûts en santé, les critères d’Ottawa ont été élaborés pour estimer la probabilité significative de fracture de cheville ou de médio-pied ainsi que du genou. De cette estimation, découle la pertinence de réaliser des clichés. Elaborés dans les années 1990, de nombreuses études ont depuis démontré l’efficacité des critères d’Ottawa. Ils sont utilisables chez l’adulte et leur fiabilité est proche de 100 %. Chez l’enfant, il n’existe pas de consensus et ils ne sont qu’indicatifs.
En suivant ces critères, une radiographie est à pratiquer face à la présence de l'un de ses signes :