Tout stade de gelures peut entrainer des anomalies de croissances des ongles, des symptômes neuropathiques à long terme, une sensibilité au froid, une sudation excessive, et des paresthésies.
Le diagnostic de la gelure repose du sur le bilan clinique. Les gelures sont classées en 4 stades, qui est définie après réchauffement. Le réchauffement se fait en effectuant un bain d’eau à 38°C, avec une solution diluée de Dakin® ou Bétadine® à 1/10, pendant 60 minutes. Une fois le réchauffement effectué, c’est la zone de cyanose qui définie le stade de la gelure.
La suite du traitement dépend du stade de la gelure :
- Pour les stades 1 et 2, le traitement est ambulatoire avec pansement gras, A.A.P., consultations spécialisées et traitement vasodilatateur
- Pour les stades 3 et 4, le traitement passe par l’hospitalisation avec perfusions et traitement antiagrégants plaquettaires I.V., H.B.P.M., antibiothérapie, vaccin antitétanique et pansement gars ou argentiques si infections, et scintigraphie osseuse pour évaluation des lésions.
Des études ont prouvé que l’usage d’A.I.N.S. ont un impact sur la réduction des œdèmes qui se développent en amont des gelures (et qui pourraient compromettre la vascularisation d’amont s’ils sont circulaires).
D’un point de vue séquellaire, l’évolution est longue, s’il est fréquent de rencontrer dans les services d’urgences proche des zones de montagnes des gelures de Stade 1 et 2, il est plus exceptionnel d’être confronté à un stade 3 et 4, de ce fait les amputations restent rares, mais les séquelles fonctionnelles et trophiques sont invalidantes. D’autres approches thérapeutiques tendent à faire l’apparition, notamment de la médecine hyperbare, mais restent à ce jour sans preuve évidente de réussite.