L’objectif quand on parle de transmission, c’est d’éviter qu’une personne contaminée, symptomatique ou non, ne contamine l’/les autre(s). Pour cela, le professionnel de santé devra mettre en place des gestes barrières, pour empêcher la transmission. L’ensemble du schéma de contamination peut se résumer dans une représentation globale : la chaine infectante. (Voir bulletin N°7 : Les précautions complémentaires d’hygiène)
La science qui étudie la transmission d’un agent pathogène, la virologie, possède elle aussi ses points clés :
La contagiosité : c’est le nombre de personnes auxquelles un malade risque de transmettre la maladie. Scientifiquement, il est désigné «R0» et répond à l’expérience suivante : Combien de gens vont attraper l’agent pathogène si on place un individu malade dans une pièce avec 100 autres personnes.
La virulence : La virulence est la capacité du virus à se multiplier dans l’organisme, et donc à générer des «dégâts». On essaye d’évaluer le degré de gravité d’une épidémie avec le nombre de décès et de cas graves. En théorie, il suffit de diviser le nombre de décès par le nombre de cas rapportés pour établir ce chiffre. En pratique, l’estimation est plus complexe.
La période d’incubation : C’est la durée qui sépare l’arrivée de l’agent pathogène dans l’organisme et la survenue des premiers symptômes. Un patient porteur de l’agent pathogène mais asymptomatique est appelé «porteur sain». Seulement, certains agents pathogènes peuvent se transmettre pendant la période d’incubation et d’autres non.