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La réponse douloureuse est composée de 4 étapes et 4 composantes

La douleur, tout le monde sait ce que c’est. Tout le monde l’a ressenti au moins une fois. Rien que de penser à la sensation du petit orteil qui vient de heurter le coin de la table du salon ou la sensation d’un pied marchant sur un Légo® permet d’imaginer sans problème ce qu’elle peut être.

La douleur peut avoir plusieurs origines. Généralement traumatique, elle peut également inflammatoire, neuropathique…

Elle peut être de deux types :

  • Aigüe : elle joue essentiellement le rôle de d’alarme et a une fonction de protection de l’organisme.
  • Chronique : elle est secondaire à un dysfonctionnement premier, devenant alors généralement une conséquence. Une douleur est considérée comme chronique si elle dure plus de trois mois.
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Physiologiquement, rappelons que la douleur peut se définir comme une «expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle, ou décrite en termes évoquant une telle lésion» selon l’International Association for the Study of Pain. Elle se compose d’une réponse en 4 étapes :

  • La transduction (1er neurone) : Traduction des stimulations des récepteurs périphériques (à la température, à la pression…) en signal électrique
  • La transmission/propagation (2e neurone) : Acheminement de l’information électrique au cerveau en passant par la moelle épinière
  • La perception (3e neurone) : Arrivée de l’information au cerveau et prise en compte par le groupe de neurones dans les aires corticales.
  • La régulation : Adaptation de la réponse de l’organisme à la suite de la modulation de l’information.

La transmission de l’information mobilise des terminaisons périphériques et des liaisons centrales, à l’aide de transmetteurs électriques ou chimiques, destinés à des récepteurs.

Quelle qu’en soit la cause ou le mécanisme, la douleur a quatre composantes qu’il faut prendre en compte :

  • La composante sensorielle : qui correspond aux caractéristiques de la réponse physiologique. Les informations quantitatives et qualitatives sont utilisées dans l’examen clinique pour permettre d’envisager un diagnostic.
  • La composante affective et émotionnelle : comment la personne ressent l’information douloureuse. Cette sensation est subjective et propre à chacun. Elle s’accompagne des émotions qui sont ressenties simultanément à la sensation douloureuse.
  • La composante cognitive : tient compte de comment la personne considère la douleur. Quelle signification la personne va-t-elle accordée à la douleur ?
  • La composante comportementale : est celle qui met en lien stimulation physiologique avec la manifestation de celle-ci. C’est dans cette composante que sortent parfois involontairement toute sortes de noms d’oiseaux.

La multiplication de ces 4 composantes entre elles offrent alors un panel de manifestations à une réponse douloureuse, elle-même unique. On peut alors aisément comprendre qu’il est parfois difficile de l’évaluer précisément et efficacement et d’apporter une réponse, pharmacologique ou non, à cette problématique encore trop peu/mal maitrisée des intervenants.

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Sources de l'article
https://www.chu-nantes.fr
https://sofia.medicalistes.fr

Sources de l'image :
http://recap-ide.blogspot.com

Date de dernière mise à jour : 25/04/2023

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