Le point de départ de toute orientation, c’est la prise de repères. Pour cela, il existe une position anatomique dite «de référence» où l’Homme se tient dans une position qui permet d’uniformiser les différentes variabilités des articulations : les paumes de mains sont-elles orientées vers l’avant ou vers la cuisse. Elles peuvent également être orientées vers le haut si les coudes sont pliés, de même que les genoux.
La suite consiste alors à se repérer par rapport à cette position de départ. L’objectif est donc de comparer deux entités anatomiques entre elles à l’aide de directions, par rapport à cette origine. La méthode la plus simple est d’employer des adjectifs qualificatifs, leur racine est étroitement liée à celle de l’organe en question.
Par exemple : L’adjectif proximal, permet de qualifier une partie proche du tronc, alors que distal qualifie une partie en direction de l’extrémité.
La position de l’œil de l’observateur détermine aussi le plan de la vue. Un plan, c’est une surface délimitée par deux axes théoriques et à partir duquel on va sectionner le corps, afin d’en faire des coupes. Il existe en anatomie trois plans : frontal, sagittal, transversale. Le scanner, est une technique d’imagerie en coupe, travaillant dans un plan transversal.
Si l’anatomie apporte un intérêt certain dans l’uniformisation de la communication, les différentes «générations de nomenclatures» ne permettent pas totalement d’uniformiser les pratiques, mais elles constituent de solides repères pour permettre l’échange d’informations entre deux personnes de la même spécialité.