Si la réalité de ce syndrome est aujourd’hui totalement confirmée, les explications dans ce domaine sont succinctes et restent à confirmer. Une position verticale prolongée sans mouvement des jambes serait le point de départ d’une cascade de réponses physiologiques (voir schéma). Les signes cliniques pouvant faire penser à un syndrome du harnais sont, dans un contexte de suspension : des vertiges, des nausées, une sensation de malaise accompagnée d’une sensation d’oppression thoracique. La physiopathologie réactionnelle est quant à elle similaire à celle d’un crush syndrom.
La prise en charge immédiate consiste à décrocher la personne en situation de détresse sur corde. Une fois au sol, les gestes de secourismes d’une personne inconsciente sont à entreprendre (vérification de la respiration et P.L.S. ou R.C.P.). La prise en charge médicale doit tenir compte des circonstances et de la durée de suspension. L’objectif global est la prise en charge par une équipe médicale spécialisée en respectant la golden hour et en prenant en compte le risque de défaillance multi-viscérale. Un recours à la dialyse peut être nécessaire en cas de tableau d’insuffisance rénale aigüe.
Pour les personnes qui veulent aller plus loin, un document complet de BUSSIENNE Frédéric