- Déséquilibre métabolique neuronal (consommation de glucose et oxygénation des cellules)
- Surexcitabilité neuronale
- Déséquilibre chimique intracérébral (entrée importante du calcium dans les cellules)
- Microdéchirures des fibres nerveuses entre les différentes parties du cerveau
Par ailleurs, les conséquences de l’agression cérébrale traumatique primaire peuvent être majorée par les agressions cérébrales secondaires d’origine systémiques (A.C.S.O.S.)
Les signes cliniques d’un traumatisme crânien sont propres à chaque personne mais les céphalées (maux de tête), l’asthénie (la fatigue) ou les vertiges sont relativement fréquemment. Dans les cas les plus graves, une perte de connaissance d’une durée variable, mais proportionnelle à la gravité, peut se retrouver, Comme il n’existe pas de lien de causalité entre la présence de signes et la gravité possible du traumatisme crânien, de plus en plus de fédérations sportives ont décidé de retirer les athlètes du jeu après chaque commotion, c’est par exemple le cas au rugby.
La prise en charge est identique à celle du traumatisme crânien et passe par l’évaluation clinique, l’exploration par imagerie (scanner généralement) et par la gestion symptomatique et la surveillance des A.C.S.O.S. En cas d’activité sportive, la soustraction au jeu est inévitable. Un repos cérébral strict (tant sur le plan physiologique que psychologique) est à favoriser dans les 48 premières heures, avec un risque possible pendant 14 jours.
Lorsqu’un second traumatisme, même mineur, (comme un simple coup contre une étagère, ou une tête lors d’un match de football) se produit avant la guérison complète du traumatisme initial, il existe un risque de syndrome dit «de second impact». Cette complication aussi rare que fatale affiche une mortalité proche de 50 %. Le second impact entraine alors un œdème cérébral massif et la congestion vasculaire entraîne une augmentation rapide de la pression intracrânienne difficile voire impossible à contrôler. Des travaux de recherches continuent pour essayer de mieux définir et prendre en charge cette problématique encore trop peu (re)connue des professionnels de l’urgence.