- Au sujet du bon dosage : Les différentes doses proposées par les laboratoires rendent délicat l’administration des substances qui doivent être diluées. Les dilutions demandent l’ajout d’un diluant (E.P.P.I., NaCl, G5 %), ce qui demande d’utiliser une seringue répondant à la fois à une problématique de quantité totale à prélever et une problématique de précision des graduations. L’inscription de la dilution sur l’étiquette, permet de rappeler la concentration de la solution diluée, en cas de dilution atypique…
Même si dans la profession infirmière «celui qui injecte, c’est celui qui prépare», la réalité de terrain est parfois bien différente. Urgence vitale (comme en SMUR ou au déchoquage), la personne qui prépare ne se sera pas forcément la même que celle qui administrera. De la même façon, les relais de prise en charge demandent une continuité dans l’administration des thérapeutiques, et n’engendre pas forcément une repréparation de traitements (P.S.E. notamment).
L’étiquetage des seringues se fait à l’aide d’étiquettes de couleur, utilisant un code international par familles de médicaments. La couleur barrée correspond à l’antagoniste de la couleur pleine. Là encore, l’objectif est de limiter le risque d’erreurs dans l’utilisation des combinaisons des traitements. Il est possible d’utiliser d’autres dispositifs de couleur (porte-seringues avec élastiques de couleur ou plateau coloré) pour renforcer l’identification et ainsi d’avantage limiter le risque d’erreur…