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Il existe deux formes d’O.A.P.

L’Œdème Aigu du Poumon, plus généralement connu sous l’acronyme O.A.P. est une pathologie qui touche la fonction respiratoire. Il est le résultat d’une accumulation de liquide dans les espaces extravasculaires pulmonaires, plus précisément de transsudat sérieux provenant des capillaires. Cette accumulation de liquide, finit par remplir les alvéoles pulmonaires ce qui perturbe les échanges gazeux. En temps normal, ces échanges se font grâce à l’équilibre des forces (généralement par gradient de concentration), mais la présence en plus grande quantité dans les poumons altère cet équilibre.

En réalité, il existe deux mécanismes physiopathologiques pouvant conduire à l’O.A.P. :

L’O.A.P. cardiogénique qui est dû à une insuffisance cardiaque gauche, le cœur ne peut plus assurer convenablement son rôle de pompe car il est trop «fatigué», ou à une hypervolémie : il y’a trop de liquide circulant et le cœur n’a pas assez de «puissance» pour assurer le rôle de pompe. L’insuffisance cardiaque entraine une augmentation de la pression sanguine pulmonaire ce qui génère une fuite de liquide vers les tissus interstitiel et ensuite dans les alvéoles. L’origine de ce dysfonctionnement est cardiaque est vient du côté circulatoire au niveau des alvéoles pulmonaires.

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Il est aussi possible de le dysfonctionnement provienne de la partie respiratoire des alvéoles, lorsque les barrières alvéolo-capillaires ont été agressées par un agent extérieure. L’agression peut être soit physique, chimique ou infectieuse… Cette agression va créer des lésions et favoriser l’augmentation de la perméabilité de la membrane d’échange, c’est l’O.A.P. lésionnel.

Dans les deux cas, c’est une urgence vitale. Les signes cliniques et la prise en charge sont identiques et seul l’anamnèse du patient permet d’orienter l’intervenant sur la piste.

Le tableau clinique présent : une dyspnée (F.R. > 30) avec des signes de tirage et/ou des traces de cyanose périphérique. L’auscultation pulmonaire montre des râles crépitants. Des expectorations mousseuses indiquent un tableau de sévérité.

Une anxiété, souvent accompagnées de sueurs, témoigne d’un sentiment de mort imminente.

Le traitement consiste dans un premier temps à installer la personne dans une position demi-assise (pas de position allongée pour les détresses respiratoires). L’approche thérapeutique consiste à l’administration de dérivés nitrés (Isosorbide) et de diurétiques (furosémide). Le recours à l’oxygénothérapie par ventilation non invasive vient compléter la prise en charge.

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Sources  de l'article et de l'image
https://www.renau.org

Date de dernière mise à jour : 21/02/2024

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