Chaque mécanisme a alors un potentiel lésionnel différent, avec un tableau clinique qui peut varier en fonction d’une circonstance à l’autre. De plus, en fonction du type de brûlure, la conduite à tenir dan la prise en charge peut varier. C’est le cas pour certaines brûlures chimiques, pour lesquelles il faut éviter de rincer afin d’éviter de mettre de l’eau en contact avec l’agent causal. De même, la prise en charge d’une gelure demande une conduite à tenir particulière à ce type de pathologie.
Quel que soit le mécanisme lésionnel, il en résulte une lésion cutanée plus ou moins étendue et plus ou moins profonde. Elle s’accompagne quasi systématiquement de douleurs, parfois intenses. La peau ne jouant plus le rôle de barrière, le risque infectieux est important, et demande une hygiène rigoureuse. Au niveau de la peau, des phlyctènes apparaissent et dans les cas les plus graves, la «fuite» de plasma à l’extérieur des vaisseaux sanguins peut entraîner des œdèmes et expose à un risque de détresse circulatoire.
>> Pour en savoir plus, consulter le Bulletin N°18 : Les brûlures