Chaque organe, vaisseau, canal… est ainsi disposé dans l’abdomen et occupe une place bien définie, en relation avec les autres organes avec qui il communique. Si lors des formations des métiers de la santé les viscères et leur disposition sont abordées en fonction de leur fonction, il est parfois plus complexe de résonner réciproquement en partant d’une vision sémiologique. Le découpage en 9 régions distinctes permettant de faciliter l'examen clinique et l'interprétation des symptômes en fonction de leur topographie.
L’abdomen est ainsi subdivisé en régions, avec pour chacun des organes ou des pièces anatomiques qui leur corresponde, ce qui permet de se repérer entre la zone palpée et les organes situés dessous. La subdivision permet aussi aux différents acteurs du soin d’échanger avec un discours et un raisonnement commun. Par exemple, il sera plus facile de dire «qu’une personne à mal à l’hypochondre droit», plutôt «qu’elle a mal au ventre un peu un dessus du nombril et un peu plus à droite»
Lors de l’examen clinique, le médecin effectue une palpation afin d'étudier la souplesse de la paroi abdominale et peut ainsi rechercher une sensibilité, une douleur, une défense, une contracture, et/ou une masse abdominale. Lors d’un bilan secouriste, il est parfois plus facile de diviser l’abdomen en 4 quadrants (résultat de deux droites perpendiculaires se croisant au niveau du nombril).
L’image ci-dessous présente les différentes régions de l’abdomen et les parties anatomiques qui lui correspondent :