La victime est installée en box deux heures et demie après pour voir le médecin.
Prévenu de la situation, le médecin reprend avec lui l’anamnèse en lui expliquant qu’on ne prescrivait pas une I.R.M. uniquement sur l demande d’un patient. L’entretien est complexe, le patient montre quelques bizarreries du comportement.
Le médecin téléphone à l’hôpital précédent, pour avoir des informations sur le passage de ce matin. Le médecin au téléphone confirme que le comportement du patient rend le dialogue difficile et indique :
«Il est étrange de contact ce monsieur, c’est pas évident de savoir exactement… Pour nous, la bio n’a rien montré et l’électro est normal, on attendait un scan mais il s’est barré quand j’ai refusé son I.R.M.».
Il note en observation :
Patient de 43 ans, a consulté ce matin aux urgences de ***** mais parti car n’a plus confiance. Depuis deux semaines, «crises» de 5 à 10 minutes pouvant aller jusqu’à une heure (3e épisode au S.A..U. ce jour, à fait 4 crises dans la nuit). Perte de contrôle de l’hémicorps droit, n’arrive pas à coordonner sa main, ne tient pas en équilibre. Bio RAS, E.C.G. RAS, a eu E.E.G. la semaine dernière RAS. Parti car refus de scanner, veut une I.R.M.
Le médecin retourne voir le patient pour approfondir son examen, il essaye de convaincre le patient de passer un scanner cérébral, ce que le patient refuse catégoriquement «Je ne veux pas qu’on m’irradie pour rien, je veux passer une I.R.M., si je ne peux pas avoir confiance en vous, je me casse». Le dialogue est de plus en plus en plus mauvais et les bizarreries de plus en plus fréquentes.